S.A.D.E
Nous nous verrons la nuit mon amour délétère
Au confluent du monde et des sentiers battus,
Pour gloser du Marquis, de nos corps dévêtus,
De la pauvre Justine et de tous ses mystères.
Excité par l’horreur, tu me mettras à terre
Afin de m’enfiler ce cher membre pointu,
Celui que ma cadette hier a combattu
Subissant cet enfer – Vois donc ma joie sincère !
Jouissons de cette terre et soyons créatifs.
Nos ardeurs du moment ne sont point apocryphes !
Quant à mes orifices ? Ô viens les embraser !
Fais-moi ce don de toi, de ton sang, de ton lait,
Que je frémisse enfin, le visage arrosé
Et déguste tes vins, tout droit dans mon palais !
Extirpé le 20 aout 2017
Défi : Bouts rimés sur un poème de Louise Labé : Après qu’un temps la grêle et le tonnerre
Ouhh, que c’est doucement grivois. Ça fait du bien aussi, de lire ça.