O belle bécasse, tu chatouilles mon vice De ta main si gracile, en touchant mon oiseau, De petit jouvenceau, je deviens damoiseau, Excité du radis et tout à ton service. Quand ton œil vicieux redouble de malice, Je le frotte tout doux sur l’ourlet de ta peau. Tu me dis à l’oreille
Longtemps, je me suis couché de bonne heure, par peur du crépuscule, de cette noirceur qui s’invite au ciel, envahit la terre : les murs, la pierre, tout ce que touchent les ténèbres, disparaissent alors jusqu’au jour suivant. De voir ainsi les ombres s’allonger jusqu’à moi m’horrifiait plus que tout. Toujours cette sensation de
La joie sadique d’emmurer mon premier enfant dans les Sims (version tablette) me transporte et m’émeut tout à la fois. Depuis, les quêtes, toutes dénuées de sens, refusent avec obstination de se valider : justice virtuelle sous couvert d’un bug récalcitrant, ou running gag qui invite à dépenser de l’argent réel contre des PMV
Texte en E enlève des lettres de l’ensemble des lettres, énerve Eve, l’élève de Emmett : Spleen : Eve pense sexe, en crève, emmène Emmett vers cette sphère de derme. Les gens, pervers, pensent ce cercle, le pénètrent en rêve, en réel. Et Emmett se jette : elle en jette ! Regrette derechef ce sexe, c’est net !
Etrange addiction que celles provoquées par ces jeux vidéo sommaires conçus pour les smartphones et tablettes, brandissant des modèles prétendument gratuits et nauséabonds : est-ce la frustration d’un contenu bloqué, distribué au compte-gouttes, qui motive à jouer à ces productions souvent peu inspirées, terriblement génériques, à usage ultra intensif, cependant que ponctuels ? Les
Peuple de l’herbe, aux quatre coins de globe, je m’adresse à vous. Nous avons la faculté de communiquer par télékinésie et nous ne le faisons pas ; il est temps, mes sœurs, d’arrêter le massacre ! Vous m’entendez ? Je m’adresse à vous, les angiospermes de type cannabis ; les autres, si vous recevez
Du membre tuméfié Au sexe putréfié Paye le lourd tribut De tes nombreux abus Convergence au désir Paroxysme et plaisirs Protection minimale Et tu l’as dans l’anal A trop multiplier Partenaires déliés Tu t’échancres sévère : Syphilis, gonorrhée Du pus dans la purée – Chancre au goût délétère. Contracté le
Les tempêtes sur le plateau de la Dent du Chat ont un goût d’apocalypse : vents surpuissants qui brisent tout, pluies déchaînées, cinglantes, cailloux de grêle. Le vide alentour amplifie tout, la nuit noire et profonde transfigure les sons. C’est un carnaval sonore aux décibels tranchants, un pandémonium dantesque qui joue sa cérémonie, affûte
Ma peau contre la tienne, un théorème ; nos regards, une course contre le temps. Première fois. Un sourire, là, comme un oiseau sur sa branche, pause longue, nature morte, corps tout en langueur, émerveillement – et petites morts. Petites perles de sueur, caresses intimes ; petit vent d’amour vers la fenêtre, le
Nous sommes toujours en retard et les anges ne sont plus avec nous, pas même avec toi : les as-tu vus ? Conçus ? Il n’en est rien : on y pense pas, ou plus : ce monde n’exige plus cette fantaisie : les désirs – de l’infime au plus grand : l’infini –
Je n’aurais pas dû faire ce voyage, subir l’outrage de ses mirages ; le monde jaune comme un désert luisant, sous un voile de chaleur, des hommes encapuchonnés qui me poursuivent, alertes, vifs comme l’éclair ; et j’ai la gorge sèche, mais sèche ! La peur m’étreint et, avec elle, la caresse de mon