Billet

La Torture selon Cindy Sanders

 

Cette nuit, j’ai rêvé que je faisais une émission de télé-réalité avec Cindy Sanders. Cette télé-réalité est connue pour être basée sur les non aventures d’aspirants à la gloire dont le niveau de procrastination est supérieur au mien et qui passent là des vacances dans de jolies villas cliniques avec piscine, dans une bonne humeur risible mais contagieuse, sur fond de disputes aphones.

 

Evidemment, j’en étais, un peu à l’écart pour ne pas faire le grand écart. Tout ce passait bien jusqu’à ce que je révèle mon côté cynique, frappant d’une pique un tantinet glaciale cette chère et tendre Cindy, molestant ses rêves de gloire, son talent d’Achille (je n’ai pas utilisé ce jeu de mot, le rêve est plus un laboratoire de récréation que de création, bien qu’il soit un terreau fertile).

 

Déclenchant ainsi son ire, pour le meilleur et surtout pour le pire, je me suis retrouvé attaché dans une cave aménagé pour le vice (sling, croix de Saint André, écarteur en métal que ne renierait pas les frères de Faux-Semblants, somme toute un vague rappel de ce que pourrait être la célébrissime Chapelle Fistine) avec la délicieuse et lumineuse Cindy, devenue pour l’occasion maîtresse SM.

 

Ligotée dans un short moulant en cuir, boudinée dans des bas-résilles, avec une poitrine en plastique défiant la gravité, elle chantait Erotica. Vivace, elle me frappait sans retenue et me forçait à manger des larves de papillons noires et luisantes, qu’elle écrasait dans ma bouche. Quand elle a sorti d’une petite valise noire quelques aiguilles afin de m’administrer je ne sais quelle drogue absconse ou poison de médicament, j’ai fermé les yeux et je me suis retrouvé dans une forêt où j’ai trouvé, au détour d’une clairière étonnamment éclairée, ma guitare (de couleur noire).

 

Point de répit cependant, la Céline Dion du Lidl me poursuivait avec un couteau de boucher qu’elle brandissait en braillant les paroles guerrières d’Erotica. La diablesse allait plus vite que moi et menaçait de me rattraper. Sentant que je n’avais aucune chance, je me suis retourné et je l’ai assommé avec la guitare, brisant celle-ci en mille morceaux, avant de me réveiller.

 

180417

 

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Mister Freak
juin 30th, 2017 at 6:54

Le rêve : une surréalité géniale. Les femmes plastiques sont décidement pleines de surprises.

juin 30th, 2017 at 7:32

C’est un gros moteur de création et de récréation, il va bientôt prendre une plus grosse place ici.
Quant aux femmes plastiques, do U know Amanda Lepore, Darling ?
https://www.youtube.com/watch?v=Bhqb9Xpb3sY

PS : j’attends la suite dans ton blog.

Mister Freak
juin 30th, 2017 at 8:31

Oh Boy… je connaissais « de visu » si je puis dire. Une vraie créature. J’en reste coi. Une vraie source d’inspiration ! Y’a t’il une loi cosmique qui fait que toutes les Amanda sont semblables, plantureuses et… extraterrestres ?
PS. Merci, j’essaie d’y travailler mais en ce moment c’est compliqué. J’aurais bientôt le temps.

juin 30th, 2017 at 8:37

Non, je pense que c’est beaucoup plus complexe que ça. Je suppute qu’elles choisissent un pseudo et une loi karmique qui nous dépasse tous fait que ça tombe souvent sur Amanda, qui vient du latin amandus, qui signifie affectueux. En gros, elles veulent des câlins, c’est tout. 😉

You’de better work bitch, comme dirait Britney la Flèche.

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